L'actualité du fléau

Cette dernière partie de notre TPE parle de l'actualité en général, vous allez penser de suite à Armstrong, mais pas seulement nous parlerons de toute l'actualité, des médias.

Lorsque le ministère de la jeunesse et des sports fait les statistiques des sports qui sont susceptibles d'utiliser des produits dopants durant la compétition et l'entraînement cela concernent les sportifs licenciés français et étranger.

Le pourcentage de cas positifs en 1997 et le même que celui de 1996 soit 2,9% du total des contrôles effectués, après déduction des dossiers ayant besoin d'une justification thérapeutique.

En 1997 les principales substances sont :

-Les stimulants (40%)

-Les stupéfiants (32%)

-Les anabolisants (21%)

En 1997, les disciplines les plus touchées sur 152 cas ont été :

-L'haltérophilie dans : 38 cas positifs

-Le cyclisme dans : 15 cas positifs

-La voile : 9 cas positifs

Nous pouvons voir que le cyclisme n'est pas toujours le sport le plus touché par le dopage. Et nous pouvons voir aussi que les sports souvent les plus inimaginables sont parfois touchés aussi.

Nous allons maintenant parler du tennis qui ne voulait pas parler du dopage car c'était autrefois « un problème extérieur au tennis », mais le dopage est depuis deux mois dans toutes les discussions. Les joueurs, et les journalistes dénoncent maintenant le manque de contrôles dans ce sport.

Une chose nouvelle qui s’est intégrée dans le cyclisme : Le passeport biologique ; le tennis va bientôt voir apparaître ce processus qui sert à suivre les joueurs.

Les cas de dopés sont de plus en plus nombreux, car l'avancée scientifique, technologique est énorme de nos jours, et la raison pour laquelle le dopage se fait de plus en plus, c'est que si on est bon on a de l'argent et si on a de l'argent on peut vivre.

Substances détectées en 2000 :

Par ailleurs, le cyclisme reste le sport le plus surveillé, avec 22,2% en 2000.

Ensuite nous avons l'athlétisme (11,2 %) ; le football (5,9 %) ; la natation (4,5 %).

On pourra voir la suprématie des contrôles au cyclisme.

Même avec les contrôles, des substances sont toujours trouvés. Toujours dans le courant de 2004 à 2009 :

Le dopage dans les régions de France :

Région Midi- Pyrénées : 4 % des garçons de 16-17 ans déclarent avoir pris des produits dopants.

Nous pouvons voir que cela commence tôt. Ils en prennent car à cette âge là, des recruteurs viennent lors des compétitions, et lorsqu'on a une personne forte au sein du club on veut la mettre en valeur donc on la dope.

En Lorraine : Après une étude en 1998 auprès de 2 000 sportifs amateurs (2 heures de sport par semaine) montre que : 9,5 % des sportifs amateurs recourent à des substances dopantes, et parmi ces sportifs là nous avons :

- 10,8 % sont des compétiteurs 

- 5 % des adeptes du sport loisir se dopent.

Nous voyons donc que le dopage touche le haut niveau et le niveau amateur.

Toujours en Lorraine, entre 1994 et 1997, disent s'être dopés au cours de l'année précédente :

- 17,5 % des athlètes de haut niveau ;

- 10,3 % des sportifs d'un niveau moindre ;

- 5,8 % des éducateurs sportifs diplômés (en moyenne 1 à 6 fois).

Toujours dans cette région : 30 % des éducateurs sportifs en Lorraine estiment que sans dopage un sportif n'a aucune chance de réussir  puis, 10 % estiment qu'un dopage médicalement assisté est sans danger pour la santé, mais encore 7 % des  jeunes de 8 à 18 ans approuvent le dopage sportif en France.

Toujours dans l'absurdité en France, 7 % des 8-18 ans approuvent le dopage sportif.

Les femmes et le dopage

Plus de sportifs ont besoin d'avoir une aide supplémentaire, mais ce n'est pas une raison pour laquelle on doit se doper.

Le lancer du poids pour femme, Nadzeya Ostapchuk est une sportive très forte dans ce domaine, son palmarès est garni ; que des places sur le podium.

Nous pouvons penser que la femme s'est dopée parce qu'elle était à soif de victoire, et vu son âge (31 ans) dans une telle discipline, on commence à se faire vieux. La femme s'est vue retirer le titre au lendemain de la clôture des Jeux Olympiques ; une médaille d'or. Elle, qui a été la surprise des championnats du monde de 2005.

Le sport pour les femmes est dans toutes les bouches. Judith Depaule fait parler d'elle, en mettant en scène des femmes dans un sport dit « d'hommes ». Trois femmes, une dans chaque discipline, elles font des sports pour « hommes », comme : le marteau ; les haltères ; le rugby.

Le football

Parlons maintenant, du sport le plus populaire au monde : Le football.

Michel Platini a dit un jour « qu'il ne pensait pas qu'il y ait du dopage organisé dans le football ». Ce propos n'est pas le même chez tous, surtout chez Jean Pierre de Mondenard.

Michel Platini, Jospeh Blatter défende la cause du football, en tant que sport non touché du dopage.

Michel Platini (Président de l'instance du football Européen) dit que si quelqu'un se dope ce n'est pas de leur faute, car les joueurs bougent beaucoup et tout ce sait.

Joseph Blatter (Président de la Fédération Internationale de Football) quant à lui dit qu'un joueur ne peut pas devenir bon grâce au dopage. Car ce sport est un jeu collectif. Ces propos ne restent pas anodins car lorsque Jean Pierre de Mondenard apprend ces paroles il dit son opinion à son tour, en créant un livre «  Dopage dans le Football  la Loi du silence ».

Ce docteur répond aux questions de France 24 et nous pouvons voir son extraordinaire franchise lorsqu'on lui demande son point de vue sur les propos de Michel Platini.

« Ce n’est pas nouveau. C’est un pilonnage de désinformation faite par le milieu du football depuis des décennies. Joseph Blatter, Michel Platini et Jiri Dvorak nous prennent pour des enfants décérébrés en nous disant que dans le football le dopage ne sert à rien car il s’agit d’un jeu collectif et que le dopage ne changera pas un pied carré (sic) en quelqu’un d’habile ! Ce ne sont que des âneries."

Le dopage sert à stimuler les capacités physiques. Il améliore la vitesse de pointe, la réactivité, la détente verticale… Leurs arguments sont donc complètement bidons. »

Lors de l'interview, Dr De Mondenard donne un pourcentage fait par un ancien joueur, devenu docteur. Ce pourcentage concerne la Série A (championnat de football italien), ce qui équivaut à la Ligue 1 en France. « 27% des joueurs prenaient des amphétamines, 62% prenaient des stimulants du cœur et de la respiration et 68% prenaient des stéroïdes anabolisants. »

Pour Jean Pierre De Mondenard son point de vue est clair, le football est touché, sauf qu'ils disent que ce n’est pas de leur faute pour ne pas être suspecté. Le football est touché, sauf qu'il ne faut pas le dire pour ne pas salir l'image du football.

Le cyclisme et l’affaire Armstrong

Mais si le silence est fait sur le football, le tennis, le rugby. Le sport où les médias parlent le plus du dopage, et le salissent le plus est le cyclisme. Le cyclisme est le sport le plus surveillé depuis très longtemps.

Après de nombreuses affaires comme on a pu le voir, l'affaire Armstrong fait parler tous les journaux.

Lance Armstrong, de son vrai nom Lance Edward Gunderson, est un incroyable sportif jusqu'au jour où la vérité a fait surface.

Lance Armstrong a un palmarès incroyable : sept tours de France du jamais vu dans l'histoire du cyclisme ; 1991 champion des États-Unis sur route amateur ; en 1992 champion de Zurich et 2^ème des Etats Unis sur route amateur ; en 1993 champion du monde sur route et champion des États-Unis sur route. On peut voir que Lance Armstrong est présent sur tous les grands tableaux. Son palmarès n'est plus compté à partir de 1998 car là commence une histoire incroyable, de Lance Armstrong.

Armstrong est il coupable ? La révélation de son contrôle positif sur des échantillons urinaires datent de 1999, la nouvelle est intervenue un mois à peine après que Lance Armstrong annonce sa retraite. Si on avait voulu le faire plonger on ne s’y serait pas pris d'une autre façon.

Lorsque le journal L'Equipe cite son nom c'était le seul, qui était sali par la presse, alors que plusieurs autres contrôles positifs avaient été découverts en même temps que le sien.

Il a fallu attendre la publication du Journal du Dimanche, le 11 septembre 2005, pour qu'on sache que ce n'était pas le seul à s'être dopé, sachant que l'histoire d'Armstrong avait fait polémique, les trois autres dopés sont passés à travers de toute la médiatisation.

Armstrong se disait coupable d'un acharnement médiatique.

Un délai de six ans entre le prélèvement et l'analyse n'est pas rare. Des tests d'urines sont souvent conservés dans des congélateurs pour servir, plus tard, pour aider les recherches.

Le principal responsable : l’EPO

Au début de l'année 2005, des chercheurs du laboratoire Châtenay-Malabry travaillaient sur une nouvelle technique de contrôle, une nouvelle méthode de lecture qui est nettement plus efficace pour les tests de l'EPO. Donc il a fallu choisir une époque où l'on savait que les athlètes recouraient à cette hormone. Donc, ils ont choisi les urines du Tour de France 1998 et 1999. "Nous voulions simplement perfectionner notre méthode de détection", a dit le professeur de Ceaurriz directeur du laboratoire.

Les chercheurs ont été surpris de voir que 40 échantillons sur 70 étaient positifs à l'EPO pour l'année 1998, des statistiques énormes !

Cependant, il y en avait 12 sur 167 analyses l'année suivante.

On aurait pu penser que cette diminution de cas positifs était un progrès sauf qu’il se trouve que sur les 12 échantillons positifs, 6 appartenaient au même coureur : à l'Américain Lance Armstrong.

Lance Armstrong a pris de l'EPO, mais non seulement l'EPO n'est pas certain d'améliorer les performances mais il est certain de détruire la santé.

Les risques d'accidents qui sont dû aux anomalies au niveau du sang augmentent, comme le cas de la tension artérielle, l’hépatite ou encore l’accident vasculaire cérébral, qui est causé par la viscosité sanguine intense. Chez un homme normal, la viscosité sanguine est environ de 45% mais elle augmente jusqu’à un taux critique de 55% voire plus.

L'EPO est simple à comprendre, comme nous l'avons vu auparavant. L'EPO favorise l'afflux sanguin.

Comme le sang transporte en quelque sorte l'oxygène donc l'endurance, la force, les nutriments. S’il y a plus de sang, il y a donc plus d'oxygène. Donc les sportifs peuvent augmenter leur capacité.

Une fois, la substance arrivée aux reins, cette production de la substance est mise en action lorsqu'il y a une baisse de la pression artérielle en oxygène : si elle est excessive, cela peut engendrer l’hypoxietissulaire.

On retrouve ce phénomène lorsque l'on monte en altitude.

Lance Armstrong a risqué sa vie à cause de son envie de gagner. Le coureur est passé en peu de temps du statut de héros à celui d’escroc.

Mais la question que se pose le monde entier est : A qui revient les prix des tours de France ? Zülle en 1999 puis à Ulrich en 2000, 2001 et 2003, à Belok en 2002, à Klöden en 2004, à Basso en 2005.

Armstrong est un personnage imparfait, il vivait une vie de rêve dans le mensonge.

Il parle de cocktail : « Essentiellement de l'EPO, mais pas beaucoup, des transfusions et de la testostérone, ce qui, d’une certaine manière, était presque justifié en raison de mon passé, puisqu’en en perdant une testicule, j’en produisais sûrement moins. »

L’Américain est devenu le plus détesté des Américains en peu de temps.

Il s'excuse, mais est-ce qu'un jour le monde entier fermera les yeux sur son grand mensonge. Voici « l'histoire d'un gars qui se sentait invincible »

 A qui le tour ?

Et maintenant à qui le tour ? Quel sportif sera visé par les médias ? Une polémique est lancée pour Rafael Nadal. Lui et ses victoires interminables, ses 7 victoires à Roland Garros (Le même nombre que Lance Armstrong : serait-ce une coïncidence ?).

Lorsqu'un jour il a perdu, le matin il avait fait un contrôle antidopage. Est-ce une coïncidence ?

Nadal est de plus en plus absent sur les courts.

Le tennis est touché aussi, est ce que Nadal, l'emblème du tennis Espagnol le serait aussi ?