Histoire du dopage
Tout d’abord, il faut savoir qu’il est difficile de savoir quand a commencé le dopage dans l’histoire.
Cependant, dès le VIème siècle avant J-C, les athlètes grecs mangeaient certaines viandes pour pouvoir avoir de meilleurs résultats.
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Les sauteurs mangeaient de la viande de chèvre
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Les boxeurs et les lanceurs de la viande de taureau
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Quant aux lutteurs, ils prenaient de la viande de porc grasse
L’hydromel était aussi un produit dopant. Les grecs l’utilisaient beaucoup. C’est une boisson fermenté faite d’eau et de miel
Le mot « dopage » vient de l’anglais « to dope » qui veut dire « prendre un excitant ». On sait que ce mot est apparu pour la première fois en 1903, il avait pour sens de « donner un excitant au cheval pour qu’il gagne la course » et il était également écrit que c’était un procédé de triche et qu’il était interdit par le code des courses. Dans certains dictionnaires, le mot est également comparé à de la drogue.
Selon la loi du 23 mars 1999 :
"Le dopage est défini par la loi comme l'utilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement les capacités d'un sportif. Font également partie du dopage les utilisations de produits ou de procédés destinés à masquer l'emploi de produits dopants. La liste des procédés et des substances dopantes mise à jour chaque année fait l'objet d'un arrêté conjoint des ministres chargés des sports et de la santé".
On sait que dans l’Antiquité le dopage existait déjà.
En effet depuis l'antiquité, des athlètes ont tenté d'améliorer leurs performances par d'autres moyens que l'entraînement, ils ingéraient des viandes variées (les athlètes grecs mangeaient de la viande de chèvre pour mieux sauter ou de la viande de taureau pour mieux lancer, d’autres avaient comme remède les propriétés toniques des feuilles de sauge).
L’arrivée des compétitions modernes s'est accompagnée de techniques de dopage de plus en plus sophistiquées.
De nos jours, de nouvelles techniques sont adoptées pour se doper, elles sont de plus en plus performantes et difficiles à dépister.
L’EPO? Vous avez sûrement entendu parler de l’EPO : c’est, je pense, la technique de dopage la plus connue de nos jours. Tout d’abord, l’EPO est une molécule qui entraîne une augmentation du nombre de globules rouges dans le sang, mais pour ce sujet la nous y reviendrons plus tard dans notre rubrique « physique chimie ». D'autres produits permettent d’augmenter la concentration, on appelle cela « le dopage intellectuel. Il existe aussi des produits qui permettent de lutter contre la douleur : ce sont les antalgiques. Ils sont très fréquemment utilisés chez les grands joueurs de foot ou de rugby pour qu’ils ne se blessent pas.
Pas tout le monde ne peut se doper. Certaines personnes ne doivent absolument pas se doper car cela pourrait leur causer de graves maladies. Il faut également savoir que toute personne qui se dope met sa vie en danger. Certains médicaments permettent aussi de perdre du poids, cela est plus fréquent dans les sports de Boxe ou de Judo où l’on doit peser un poids précis pour pouvoir rentrer dans une certaines catégorie.
A partir des années 60 les autorités ont mis en place une politique de lutte contre le dopage. Ces derniers cherchaient à comprendre pourquoi et comment certains sportifs arrivaient à de tels résultats. Depuis médecins et chercheurs, politiques, associations se livrent à une vraie course contre le dopage.
En France, la première loi sur le dopage date du 1er juin 1965. Cette première loi sanctionnait pénalement l'utilisation intentionnelle par un sportif la prise de produits dopants au cours ou en vue d'une compétition. Celle-ci prévoyait également que les prélèvements ne pouvaient se faire qu'à la demande d'un médecin agréé par le Ministre chargé des Sports.
"Quiconque aura en vue ou au cours d'une compétition sportive, utilisé sciemment l'une des substances déterminées par le règlement d'administration publique, qui sont destinées à accroître artificiellement et passagèrement ses possibilités physiques et sont susceptibles de nuire à sa santé".
Au tout début, les populations primitives négro africaines partageaient avec la population d’Amérique du sud le besoin de se doper, c'est-à-dire de prendre des drogues capables d’accroitre leur énergie physique et psychique, voire le potentiel sexuel des individus
Les athlètes cherchaient à surpasser leurs forces. Les indigènes d'Amérique du Sud mâchaient les feuilles de coca, ceux d'Afrique la noix de Kola.
La noix de Kola était prisée pour ses vertus stimulantes ; les feuilles et les racines d'Iboga permettaient d’après le docteur Schweitzer Albert, aux indigènes du Gabon d'accomplir des efforts physiques sans ressentir les effets de la fatigue. Puis la feuille de coca donnait aux habitants des pays Andins la possibilité de forcer, de marcher des journées entières sans dormir ni manger.
Quelques faits sont marquants dans l’histoire du dopage ? Nous vous les montrons maintenant mais nous y reviendrons plus précisément dans notre partie « Un point de vue mathématique »
1960 :
Suspicion de dopage du coureur cycliste danois ENERMARK mort à l’arrivée de la course des 100km aux J.O. de Rome.
1964 :
Contrôle de féminité des sœurs PRESS lanceuses de poids.
1967 :
Décès de Tom Simpson, coureur cycliste, dans le Tour de France.
1968 :
Le C.I.O. impose les premiers contrôles antidopage aux J.O. de Mexico.
1976 :
2300 contrôles aux J.O. de Montréal 7 haltérophiles disqualifiés
1984 :
J.O. de Los Angeles : 11 athlètes positifs et construction du 1er laboratoire de contrôle américain.
1988 : J.O. de Séoul, une dizaine d’athlètes déclarés positifs dont le célèbre Ben JONHSON (aux anabolisants), disqualifié après sa victoire et son record du monde sur le 100m. Il sera par la suite récidiviste en 1993 et radié à vie.
1994 : Jeux Asiatiques d’Hiroshima, 11 sportifs chinois dont 7 nageurs contrôlés positifs. Mais aussi, saisie record effectuée par les douanes de l’aéroport de Mexico de 50 tonnes d’Ephédrine, destinées aux laboratoires clandestins de Tijuana.
1995 :
Juste avant l’ouverture des championnats du Monde de CANTON, l’haltérophilie annonce 64 cas de dopage avérés pour 95 au niveau international